Zaïre
3 participants
Page 1 sur 1
Zaïre
Notre séjour au Zaïre (redevenu Rép.Dém. du Congo) a duré 3 ans de 1973 à 1976. Nous habitions à Kindu, une ville de l'Est dans le Kivu.
C'est une région immensément riche en minéraux de toutes sortes et donc objet de beaucoup de convoitises.
J'y étais en tant qu'enseignant en mécanique dans le cadre de la collaboration entre la Belgique, ancienne puissance coloniale et le Zaïre, alors au plus bas dans la pauvreté suite aux émeutes d'indépendance et autres rebellions qui s'en sont suivies.
Kinshasa
Kindu, notre maison au début de notre séjour
Plus tard
A la fin de notre séjour (c'est le même endroit !!!)
Construction d'une paillotte dans le jardin
Vue sur la ville
Les rives du fleuve Congo (à 3.000 km de l'embouchure, déjà 3 km de large.)
La brousse sous le soleil
Brousse le soir
Balade sur une rivière aux crocodiles
Un bébé éléphant dont les chasseurs villageois venaient de tuer la mère.
Bateaux et véhicules abandonnés par les colons en 1960
Des dizaines d'américaines des '50s, que j'ai retirées des herbes hautes (matiti).
A Kindu, la température moyenne annuelle est de 29°c., humidité 95% en permanence. Le climat est très dur à supporter et la malaria est omniprésente. Ce n'est donc pas le paradis que cela semble être. De plus à l'époque il n'y avait plus de routes, une seule liaison aérienne par semaine et de l'électricité parfois une heure par jour seulement.
Mais quelle vie heureuse, que de souvenirs.
C'est une région immensément riche en minéraux de toutes sortes et donc objet de beaucoup de convoitises.
J'y étais en tant qu'enseignant en mécanique dans le cadre de la collaboration entre la Belgique, ancienne puissance coloniale et le Zaïre, alors au plus bas dans la pauvreté suite aux émeutes d'indépendance et autres rebellions qui s'en sont suivies.
Kinshasa
Kindu, notre maison au début de notre séjour
Plus tard
A la fin de notre séjour (c'est le même endroit !!!)
Construction d'une paillotte dans le jardin
Vue sur la ville
Les rives du fleuve Congo (à 3.000 km de l'embouchure, déjà 3 km de large.)
La brousse sous le soleil
Brousse le soir
Balade sur une rivière aux crocodiles
Un bébé éléphant dont les chasseurs villageois venaient de tuer la mère.
Bateaux et véhicules abandonnés par les colons en 1960
Des dizaines d'américaines des '50s, que j'ai retirées des herbes hautes (matiti).
A Kindu, la température moyenne annuelle est de 29°c., humidité 95% en permanence. Le climat est très dur à supporter et la malaria est omniprésente. Ce n'est donc pas le paradis que cela semble être. De plus à l'époque il n'y avait plus de routes, une seule liaison aérienne par semaine et de l'électricité parfois une heure par jour seulement.
Mais quelle vie heureuse, que de souvenirs.
Re: Zaïre
Salut EDDY
Pendant ton séjour, as tu eu des problèmes de santé, soit la malaria ou autre??
Comment fesait le gens las-bas pour se soigner, j'imagine que ça doit pas être a porter de route pour sy rendre??
La nourriture, de quoi est composé principalement les repas??
As-tu rapporter d'autres souvenirs que des photos??
a+
Pendant ton séjour, as tu eu des problèmes de santé, soit la malaria ou autre??
Comment fesait le gens las-bas pour se soigner, j'imagine que ça doit pas être a porter de route pour sy rendre??
La nourriture, de quoi est composé principalement les repas??
As-tu rapporter d'autres souvenirs que des photos??
a+
chrys300- Dur de Dur
-
Nombre de messages : 1359
Age : 39
Localisation : Rivière-du-loup
Loisir : Les vieux chars
Âge : 23
Date d'inscription : 14/12/2006
Re: Zaïre
Salut. Vaste question !
La maladie la plus fréquente était la malaria mais nous avions de la Nivaquine contre ça. Je l'ai eue une fois quand-même et une nouvelle fois rentré en Europe. Depuis c'est OK.
Le sida n'existait pas encore à cette époque et Ebola n'avait pas encore frappé non plus. Mais la mortalité chez les habitants était énorme : un enfant sur 3 arrivait à l'age de 3 ans et l'espérance de vie n'atteignait pas 40 ans !
Nous avions des mais médecins qui s'occupaient de la remise en état de l'hôpital de Kindu mais vu qu'il n'y avait aucun moyen de communication et que tout était systématiquement volé sur les trains et bateaux on faisait ce qu'on pouvait.
Les autochtones se soignaient plus généralement chez le sorcier ou le rebouteux du coin, avec la mortalité importante que ça suppose.
Ma femme est rentrée en Belgique pour accoucher mais les femmes de médecins ont toutes accouché là-bas. Comme il n'y avait de l'électricité que quelques heures par jour je démontais les phares et batteries de toutes nos autos pour éclairer la salle d'opération si cela devait se passer la nuit.
Généralement nous amenions un fût de mazout à la centrale électrique quand nous avions besoin de lumière le soir (fête, besoin urgent à l'hôpital ou autre) ainsi toute la ville était éclairée par nous mais parfois la pénurie nous touchait aussi, genre fût de mazout rempli d'eau.
Si ce n'est pas des souvenirs ça... Et encore tant d'autres !
J'ai filmé en Super-8 à l'époque. Film de très mauvaise qualité évidemment mais que d'émotion quand on les regarde encore et encore.
La maladie la plus fréquente était la malaria mais nous avions de la Nivaquine contre ça. Je l'ai eue une fois quand-même et une nouvelle fois rentré en Europe. Depuis c'est OK.
Le sida n'existait pas encore à cette époque et Ebola n'avait pas encore frappé non plus. Mais la mortalité chez les habitants était énorme : un enfant sur 3 arrivait à l'age de 3 ans et l'espérance de vie n'atteignait pas 40 ans !
Nous avions des mais médecins qui s'occupaient de la remise en état de l'hôpital de Kindu mais vu qu'il n'y avait aucun moyen de communication et que tout était systématiquement volé sur les trains et bateaux on faisait ce qu'on pouvait.
Les autochtones se soignaient plus généralement chez le sorcier ou le rebouteux du coin, avec la mortalité importante que ça suppose.
Ma femme est rentrée en Belgique pour accoucher mais les femmes de médecins ont toutes accouché là-bas. Comme il n'y avait de l'électricité que quelques heures par jour je démontais les phares et batteries de toutes nos autos pour éclairer la salle d'opération si cela devait se passer la nuit.
Généralement nous amenions un fût de mazout à la centrale électrique quand nous avions besoin de lumière le soir (fête, besoin urgent à l'hôpital ou autre) ainsi toute la ville était éclairée par nous mais parfois la pénurie nous touchait aussi, genre fût de mazout rempli d'eau.
Si ce n'est pas des souvenirs ça... Et encore tant d'autres !
J'ai filmé en Super-8 à l'époque. Film de très mauvaise qualité évidemment mais que d'émotion quand on les regarde encore et encore.
Re: Zaïre
c quoi un super-8??
chrys300- Dur de Dur
-
Nombre de messages : 1359
Age : 39
Localisation : Rivière-du-loup
Loisir : Les vieux chars
Âge : 23
Date d'inscription : 14/12/2006
Re: Zaïre
Salut
Si je ne me trompe pas,un super-8 est une caméra 8 milimètres
Si je ne me trompe pas,un super-8 est une caméra 8 milimètres
custom53- Vrai de Vrai
-
Nombre de messages : 538
Age : 48
Localisation : Pointe-aux-Trembles
Loisir : Mécanique,Voitures et plus...
Âge : 32ans
Date d'inscription : 03/01/2007
Re: Zaïre
chrys300 a écrit:c quoi un super-8??
C'est un format cinéma que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître !
8mm simple perforation, muet !
La totale quoi ! Mais à l'époque c'était du cinéma portable et la pellicule était en cassette étanche, bien pratique quand on vivait en brousse et qu'on rentrait en Europe une fois par an pour faire développer.
3 minutes par cassette.
Tout ça a bien évolué depuis.
J'ai ensuite fait de la vidéo Hi-8 pendant 10 ans puis retour à la photo, en argentique d'abord puis en numérique ensuite. Quel confort !
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum